Démystifier les demandes de subventions

Vous vous demandez comment financer vos projets et comment maximiser vos chances d’obtention lors de demandes de subvention? Il faut d’abord bien connaître votre entreprise, sa mission, ses besoins budgétaires, mais aussi sa capacité budgétaire et humaine. Le tout afin de maximiser la pertinence des projets déposés et de faciliter la rédaction. Ainsi, les projets bien arrimés au plan stratégique de l’entreprise seront mieux perçus par les analystes des demandes. Bien fignoler ses projets potentiels facilitera aussi l’identification des programmes de financement pertinents et maximisera les chances d’obtention de soutien financier. Les délais de dépôt des demandes étant souvent très courts, avoir des projets déjà réfléchis sera un atout précieux.

💡 Astuce : Pour être certains de ne pas manquer un programme de financement, identifiez les organismes et ministères subventionnaires pertinents et suivez leurs activités. Divers outils d’automatisation de veille ou des infolettres ciblées peuvent vous aider.

Demander le soutien de partenaires clefs et de collaborateurs sera aussi gage de succès. Ainsi, il ne faut pas hésiter à avoir recours à l’appui des organismes de soutien comme les associations touristiques régionales, les départements de développement économique des villes, l’Association hôtellerie du Québec ou les conseillers des programmes de financement. Ces alliés pourront vous donner leur avis sur votre projet, vous proposer des ajustements et vous aiguiller vers des sources de financement potentiel, facilitant votre travail de veille.

Identifier le bon programme de financement efficacement

Quelles sont les entreprises et organismes admissibles?
Quels sont les projets admissibles?
Quelles sont les clientèles visées?
Quels sont les montants accessibles et la contribution demandée?

Cette analyse vous permettra d’écarter rapidement les programmes qui ne conviennent pas à votre projet ou votre entreprise.

Préparer sa demande de financement

Dans un deuxième temps, il est important de lire plus attentivement la demande, d’identifier les documents requis, les informations nécessaires pour répondre aux questions de la demande. Il faut aussi être attentif aux nuances de la demande pour bien arrimer votre projet.

Dans un troisième temps, la meilleure approche est de monter son plan de travail. Quels sont les documents déjà prêts, quels sont ceux à monter, à préparer, quelles sont les informations manquantes? Une fois ces informations en main, vous pouvez vous attaquer à la rédaction.

💡 Astuce : Il est important de bien arrimer son projet avec les objectifs de la demande et de le présenter avec l’angle adéquat. Identifiez les mots-clefs de la demande et assurez-vous de les inclure dans le texte.

📌 Pense-bête : Il faut s’assurer de répondre à chaque question, de respecter les longueurs de texte demandées, d’être clair et suffisamment détaillé et de garder en tête les objectifs du programme et la grille d’analyse des demandes.

💡 Astuce : S’assurer que tout le projet est en cohérence et que vos réponses aux diverses questions aussi. Démontrer l’expertise de l’équipe de réalisation et l’appui du milieu est toujours une bonne idée.

Éviter les erreurs critiques

Il faut éviter de s’y prendre à la dernière minute pour déposer votre demande : en cas de bogue technique votre demande pourrait ne pas être transmise dans les temps requis.

🚫 À éviter :

Les dépôts de dernière minute
Les pièces jointes manquantes
Les phrases toutes faites comme « nous sommes uniques

Un budget bien construit

Assurez-vous d’avoir un budget et un échéancier complets et réalistes. Un budget qui balance et dont les dépenses sont admissibles au programme, du moins pour la partie couverte par le financement demandé, est essentiel à l’obtention du financement.

Avant d’envoyer votre demande

Relisez une dernière fois
Vérifiez que toutes les pièces jointes y sont
Faites-la relire à une personne de confiance
Donnez-vous suffisamment de temps pour la révision

Vous pourrez ensuite envoyer le tout avec confiance!

Par Claudine Drolet, coordonnatrice du pôle culture et tourisme, DigiHub